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Se former à la médiation en archéologie
(PDF – 148 ko Isabelle De Miranda)
Depuis le début des années 1970, la valorisation de l’archéologie en France connaît un essor important, notamment dans le domaine de la préhistoire (Roy 2005). Actuellement, le panorama de la médiation dans ce domaine est très large. De nombreux parcs archéologiques et archéosites ont été créés dans des régions plus ou moins riches en patrimoine archéologique. La plupart des musées d’archéologie proposent des activités à destination des scolaires et du grand public. De nombreux services d’archéologie de collectivités territoriales possèdent un service d’action culturelle. L’Inrap met également en place des actions directement tournées vers le public (portes ouvertes de chantiers préventifs, participation à des manifestations nationales). Par ailleurs, des associations se développent (ArkéoMédia1, Archéolithe, Archéologie pour Tous, Ethni’Cité…) et parfois même, des étudiants et passionnés d’archéologie proposent leurs services de manière autonome…


Animation ou médiation ?
(PDF – 113.7 ko)
Serge Maury et Jean-Luc Rieu


Actes du colloque « Archéologie et publics »
(PDF – 7 Mo)
La relation archéologie et public est caractérisée par une grande diversité de contenus, d’actions, de formes, de supports, de savoir-faire et de publics variés ayant des attentes spécifiques. Ces pratiques qualifiées de médiation tentent à s’institutionnaliser et à se professionnaliser. Une série d’acteurs occupent désormais une niche non négligeable d’emplois et de revenus dans le domaine socio-économique du tourisme culturel pour lequel un état de la question s’avère nécessaire. C’est pourquoi, le colloque « Archéologie et publics » a été organisé au Préhistosite de Ramioul dans le cadre de son dixième anniversaire. Cet état des lieux avait pour objectif de permettre aux acteurs concernés d’élaborer ensemble des perspectives de développement pour leur secteur d’activité.


Actes du colloque “Archéo-Ethique” (PDF – 32 Mo)

Le colloque Archéo-Éthique s’est tenu à l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA) à Paris les 25 et 26 mai 2018 et a permis la rencontre de chercheurs issus de différents pays et de différentes disciplines. Nous espérions ainsi susciter un dialogue non seulement sur les thèmes traditionnellement abordés en éthique en archéologie, mais aussi sur les problématiques nouvelles qui émergent avec les évolutions de la société contemporaine. Nous souhaitions aussi montrer que nous sommes toutes et tous concernés par l’éthique en tant qu’archéologues et que le sujet ne se limite pas aux relations avec les populations autochtones ou aux fouilles de sépultures. En effet, les archéologues sont aujourd’hui confrontés à des questions très variées dans leur pratique quotidienne: contextes difficiles (dictature, guerre, pauvreté, territoires revendiqués), contraintes économiques, (dé)réglementations de l’archéologie et concurrence, archéologie funéraire et émergence de nouvelles sensibilités, relation entre archéologues et populations autochtones ou locales, relation entre archéologues professionnels et archéologues amateurs, pression à la publication et bonnes pratiques de publication, médiatisation des résultats, etc. Le colloque a été conçu comme un espace-temps dédié à une prise de recul sur notre travail, nos pratiques et nos missions. Disponible aussi sur le site de la Revue canadienne de bioéthique,